Impossible de garder la fleur qui ne s’est ouverte qu’une fois
ni de se rappeler parfois, même un fragment de son odeur
elle ne repousse pas des champs fendus par l’hiver
ni ne brille au front où la lune se pose
d’un reflet ancestral
Tout est mort et pourtant brille encore à des années-lumière
et nous vivons par ces quelques lueurs artificielles
diamants de poussières entre les poings