Rue Bayard
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mouvements fantômes
Rue Bayard
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Éclats
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Caldora
Caldora
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La stratégie du miroir (ou l’art de l’ennui en pleine tempête)
Mon front bercé, écervelé, il a deux poches d’yeux sous le menton ; ton nom sous eux, trop proche, les a sali, il est tombé le cil qui me faisait pleurer. Tu pleus, laissée en ville et béton, seule. Ça le valait quand même, mes trois petits rires que tu as croqué. Ils avaient le goût de rien, ça ne devait pas être mauvais. Ça, ça ! Avaler, tes « M », étroit empire tout crotté, ils piquaient mon « N » mollassonne. Ça n’avait pas l’air de me lover. Lever, mes deux râles happés avaient asss… Assez de toi, ouatée d’haine. Aîné des toits, le nez chahuté et tricoté par la poussière d’un nuage, j’ai eu un dernier sou à la râpe et ton cri ému hache et mes doigts et les. Les. Les je-ne-sais-quoi de la bave que tu as laissé dans mon oreille. Au réveil on en descella du dégueu malade de voix sèche, un nez gèle.
Jour d’été midi 15
Jour d’été midi 15
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L’Archimède et l’Até
Tout corps plongé dans la merde subit une poussée.
Philippe Fragione, alias Akhenaton
Partie I
C’était peut-être la dernière fois que nous faisions l’amour, ou, du moins, j’étais certain que c’était la dernière fois que moi je faisais l’amour pour les six prochains mois. Je ne m’inquiétais pas vraiment pour sa libido, elle n’aurait sûrement aucun scrupule, peut-être dès le premier week-end de mon départ, à enfiler sa robe de cocktails et à descendre au coin de la rue pour appeler un taxi et se rendre dans un des bars du centre, se faire payer une caïpirinha par le premier mec avec de belles chaussures et le suivre sans rechigner à son appartement tout proche, un élégant deux pièces uniquement meublé d’un canapé blanc, d’un lit blanc et d’une cuisine à l’américaine, où ils baiseraient comme des bêtes jusqu’au petit matin. Tout ceci, c’était certain, elle le ferait sans penser une seule seconde à moi.
« Tu fais quoi, là ? me dit-elle. Tu joues au docteur Maboul ?
– Pardon chérie, j’avais la tête ailleurs. C’est à cause de cette mission.
– Laisse tomber. Pousse-toi de là, tu veux. »
Je me retirai en douceur de sa chair cannibale, basculai sur le dos et m’allongeai à ses côtés.
J’attrapai le paquet de Gitane sur la table de chevet et en sortis deux cigarettes que j’allumai tour à tour. Je lui tendis la première et nous fumâmes ainsi sans prononcer un mot. Mes valises étaient prêtes et tout ce qu’il me restait à faire était de profiter des dernières heures que nous avions à passer ensembles. Par respect pour moi, ou peut-être par pitié, elle resta allongée sur le lit jusqu’à ce que nous eûmes fini de fumer, puis elle se leva et me demanda si je voulais qu’elle me prépare quelque chose à manger. Je remuai vaguement la tête en guise de réponse.
L’Archimède et l’Até
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Dans la ville
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Entre le tonnerre et l’éclair
Entre le tonnerre et l’éclair
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Crise 18
Crise 18
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La Ville usurée
La Ville usurée
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Elsa II
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D’un mot à l’autre
Le N
Le N
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Le son des détectives
Derrière la porte de sa cellule
Cellule qui est toute une porte
Mais est aussi quatre murs où il dessine des portes
Toque, rugit
Carillonne le silence
Et il s’invente la pluie
Car ce matin devant chez lui quelqu’un est morte Continuer la lecture de «
Le son des détectives
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Et nous jugerons les anges
La Ballade du Café Triste • Carson McCullers
La Ballade du Café Triste • Carson McCullers
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Bartleby et compagnie, ressources
artwork par @Antoine Le Minous
Bruit, Bruit /sillons du vinyle
Je cacherai /nourriture dans les poches
Le peuple seul /conte éthiopien
Les cauchemars de Balsia /histoire mongol
Les crevasses en silence /héritage inuit
L’Archimède et l’Até /île de merde
Caldora /histoire courte – Jour d’été midi 15 /métro suicide boulot – Voyage en train /souvenir oublieux
A l’ombre des champignons /réalisme magique – Lullaby to paradise /love-trip – Vingt-trois minutes /love-trip
Chasseur /réalisme magique – And bears and monkeys /réalisme magique – Fusion /réalisme magique
Derrière l’immense chose en forme de radiateur en fonte